Le décret tertiaire : et si vous preniez déjà les devants ?

Vincent Bryant
Date01 février 2018

Paru, puis suspendu, finalement reprogrammé à horizon 2030, le décret tertiaire défraie la chronique et fait courir les rumeurs les plus folles. Pour rappel, il précise les modalités d’application de l’article 17 de la loi de Transition Énergétique qui instaure une obligation de performance énergétique des bâtiments tertiaires. Et si vous gagniez en sérénité en anticipant d’ores et déjà des obligations qui, décret ou pas, ne sauraient être évitées ? Focus sur les avantages d’anticiper le décret tertiaire.

Anticiper, c’est réfléchir pour mieux agir

Prendre son temps pour envisager aisément le changement (pratiques, équipements ou énergies) est une chance pour être prêt quand le nouveau décret donnera le top départ ! Le fait d’anticiper aide à comparer pour choisir la bonne option, celle qui dégagera le plus de bénéfices opérationnels pour des coûts de mise en oeuvre moindres.

Identifier des leviers d’économies, c’est déjà tendre vers l’objectif !

Suite à un état des lieux effectué sur les postes les plus énergivores, l’identification de pistes d’amélioration en découlera naturellement. Dès leur mise en place, les premiers « quick wins » seront mesurés et le dispositif pourra être étendu à plus grande échelle afin d’atteindre l’objectif de la manière la plus facile et la plus adaptée à votre patrimoine.

Avancer déjà dans le bon sens, c’est veiller à son image RSE

Les sociétés qui annoncent de manière volontaire l’adoption de mesures en faveur de l’environnement par une gestion optimisée de leur parc de bâtiments bénéficient d’une crédibilité supplémentaire : elles démontrent en effet leur motivation pour relever des défis environnementaux.

Chercher des sources d’économies d’énergie, c’est approfondir la connaissance de son parc

La démarche d’accélération des économies d’énergie est l’occasion de dresser un état des lieux et de définir des plans d’actions déclinés par priorité. La vision de l’état du parc est ainsi actualisée : ancienneté, typologie, volumétrie, consommations… Les sources de données identifiées et collectées, mises à jour. Un travail nécessaire pour pilotage de son patrimoine maîtrisé.

Être précurseur, c’est entretenir la qualité perçue du bâtiment

En participant à la recherche de performance environnementale de son patrimoine, le gestionnaire contribue à démontrer le souci d’une gestion de qualité. Entre réduction des charges, gestion optimisée, et empreinte environnementale réduite, le pilotage du parc et donc la qualité des actifs n’en sont que valorisés.

Tous les acteurs trouvent un intérêt à préparer le terrain du futur décret : un dispositif moins coûteux, un enclenchement immédiat des économies, une image RSE, une avancée vers la digitalisation du parc et une valorisation des actifs immobiliers. Gardez votre temps d’avance et commencer à anticiper le décret tertiaire !

 

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